Bientôt un baril à 100 dollars? Riyad serait incapable de remplacer le pétrole iranien

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L’Arabie saoudite risque de ne pas réussir à satisfaire la demande internationale en pétrole si les hydrocarbures iraniens n’étaient plus disponibles sur le marché, informe The Wall Street Journal. Dans ce cas, le prix du pétrole pourrait s’envoler jusqu’à 100 dollars le baril.

Riyad entend utiliser sa participation au sommet Opep-non Opep qui aura lieu dimanche à Alger afin de rassurer les marchés sur sa capacité à compenser le déficit mondial de pétrole qui pourrait être provoqué par l'entrée en vigueur de nouvelles sanctions américaines contre l'Iran en novembre, fait savoir The Wall Street Journal.

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Dans le même temps, le média indique que la compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco a déjà prévenu ses clients que les livraisons de son pétrole de haute qualité seront limitées en octobre puisqu'elle avait sous-estimé la demande mondiale.

Selon The Wall Street Journal, l'Arabie saoudite peut s'avérer incapable de substituer aux livraisons iraniennes à long terme, ce qui provoquerait la hausse du prix du pétrole et constituerait un fardeau pour les consommateurs, dont les Américains. Le journal prévient que le cours du baril pourrait alors atteindre jusqu'à 100 dollars.

Sous pression américaine, l'Arabie saoudite a déjà augmenté sa production jusqu'à 10,4 millions de barils par jour. Mais Donald Trump estime que le royaume est capable d'en extraire encore plus — 12 millions de barils par jour afin de compenser une possible sortie forcée de l'Iran du marché pétrolier suite au rétablissement des sanctions américaines. Samedi, le locataire de la Maison-Blanche a appelé les pays de l'Opep à «baisser leurs prix immédiatement».

Néanmoins, certains responsables saoudiens cités par The Wall Street Journal préviennent que même le niveau de 11 millions de barils par jour est difficile à maintenir pour Saudi Aramco.

Le 6 août, le Président Trump a signé un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions à l'encontre de l'Iran, en affirmant chercher à imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. La deuxième partie des sanctions doivent être rétablies le 4 novembre. Le deuxième train de sanctions toucherait notamment le secteur des hydrocarbures iranien.

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