L’UE ne peut pas se passer du gaz russe, selon un média allemand

© Sputnik . Ilya PitalevUn gazoduc
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Die Welt écrit que tandis que la demande en gaz dans l'UE augmente, sa propre production diminue considérablement. Seule la Russie peut combler l'écart. Les experts seraient alarmés: ils craignent pour la sécurité en matière d'approvisionnement, ajoute l’article.

Les pays européens dépendent de plus en plus des importations de gaz naturel car la production des plus grands gisements de l'UE diminuent drastiquement, note le journal allemand Die Welt.

le gaz russe - Sputnik Afrique
Gaz russe: quels avantages pour l’Europe?
Selon ses informations, la production du gisement Groningue, aux Pays-Bas, la plus grande réserve de gaz naturel d'Europe occidentale, qui assure un sixième de la production européenne, est en chute libre depuis 2014. Par conséquent, les Pays-Bas, jadis important exportateur de gaz, ont commencé en 2017 à en importer. Le gisement fermera définitivement d'ici 2030.

Parallèlement, la demande en gaz de l'UE ne cesse de croître, note le quotidien. En 2017, elle a atteint 491 milliards de mètres cubes, selon des rapports. En outre, l'Allemagne, le plus gros consommateur de gaz d'Europe, prévoit de renoncer au charbon dans les décennies à venir. Le gaz naturel jouera donc un rôle encore plus important, a déclaré la chancelière Angela Merkel, au Forum économique mondial de Davos. Le pic des importations de gaz en Europe devrait atteindre 409 milliards de mètres cubes en 2025.

Construction d'un gazoduc - Sputnik Afrique
Pour assurer l’approvisionnement de l’Europe, Gazprom se tient prêt pour un Nord Stream 3
Le géant russe Gazprom, qui enregistre des records d'exportation depuis trois ans et a récemment couvert 43% des importations de gaz de l'UE, est sur le point de lancer les gazoducs Nord Stream 2 et Turkish Stream. En outre, le gaz russe est bien plus bon-marché que celui d'autres fournisseurs, souligne le quotidien.

Si l'économie chinoise ralentissait et si, cette année, l'Australie et les États-Unis augmentaient leurs exportations de gaz naturel liquéfié, cela en ferait probablement baisser le prix. Cependant, la Chine augmente, elle aussi, ses importations de gaz. Celles-ci vont doubler d'ici 2023 et la demande tripler d'ici 2040, ajoute le journal. La Russie compte également sur la Chine en tant qu'acheteur. Ce qui ne laisse pas entrevoir une baisse du cours du GNL, et donc, de la dépendance européenne vis-à-vis du gaz russe, conclut Die Welt.

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