La marche blanche organisée ce dimanche après-midi à Argenteuil, dans le Val-d'Oise, a rassemblé plus de 2.000 personnes venues rendre hommage à Alisha, cette adolescente de 14 ans violemment frappée et jetée dans la Seine par deux camarades de classe.
La #marcheblanche en mémoire d'#Alisha, l’adolescente morte noyée après une altercation, commence à #Argenteuil près du lycée Cognacq-Jay où elle était scolarisée pic.twitter.com/fTkKrw991p
— Sputnik France (@sputnik_fr) March 14, 2021
Les proches d’#Alisha ont pris place à la tête du cortège#Argenteuil #marcheblanche pic.twitter.com/pP6WHCsSbL
— Sputnik France (@sputnik_fr) March 14, 2021
Prenant avec difficulté la parole à la fin de cette triste cérémonie, la maman de l’adolescente a fait part de son immense chagrin.
«Je n’arrive pas à croire ce qu’il m’arrive. Son départ brutal […] m’empêche de dormir […]. J'attends tous les jours que ma fille rentre à la maison», a-t-elle indiqué.
#SputnikVidéo | Une #marcheblanche a lieu ce dimanche à #Argenteuil en mémoire d'#Alisha, la mère de l’adolescente a pris la parole pic.twitter.com/1sbNBi3wKa
— Sputnik France (@sputnik_fr) March 14, 2021
Elle a ajouté que sa fille lui manquait beaucoup et qu’elle se sentait seule.
«On m'a arraché une partie de moi. Plus rien ne sera comme avant», a-t-elle constaté.
Elle a rappelé que sa fille avait des projets et qu’elle avait toute sa vie devant elle pour les réaliser.
«Mais elle a croisé la route de ces assassins», a-t-elle lancé.
Harcèlement à l’école
Selon de premiers éléments de l'enquête, l’adolescente a été rouée de coups par un garçon et une fille de sa classe au lycée Cognacq-Jay à Argenteuil et jetée, alors qu’elle était encore en vie, dans la Seine où elle est morte noyée.
Les deux meurtriers présumés ont été placés en garde à vue et présentés à un juge pour l’ouverture d’une information judiciaire pour assassinat. En raison de leur minorité, ils risquent jusqu’à 20 ans de prison.
Le drame s’est déroulé dans l’après-midi du 8 mars. Selon la mère de l’adolescente, celle-ci était harcelée depuis plusieurs semaines, notamment sur les réseaux sociaux.
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Tous les commentaires
Afficher les nouveaux commentaires (0)
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)