Les autorités françaises se montrent déterminées à déraciner le djihadisme en France. A cette fin, le chef du gouvernement a fait valoir son intention d'"encadrer très strictement le retour en France de ceux partis faire le jihad".
M.Valls a également souligné que tout était déjà prêt afin de réaliser ce projet de la lutte contre le terrorisme et contre le retour dans leur patrie des jeunes radicalisés:
"Les financements sont prêts, le cadre juridique et le projet pédagogique en voie de finalisation. Le site sera choisi d'ici la fin de l'année. Les premiers admis pourront être des repentis que nous mettrons à l'épreuve", a-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale lors de l'examen de la prolongation de l'état d'urgence.
Depuis l'instauration de l'état d'urgence après les attentats meurtriers de Paris et Saint-Denis, plus d'une centaine de perquisitions administratives sont menées chaque jour sur le territoire français par les forces de l'ordre.