La plus haute juridiction administrative avait été saisie en urgence par la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), pour qui ce type d'arrêté, pris dans plusieurs dizaines de villes balnéaires depuis fin juillet, est "liberticide".
CE: suspension d'une mesure d’interdiction des tenues regardées comme manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse
— Conseil d'État (@Conseil_Etat) 26 августа 2016 г.
"A Villeneuve-Loubet, aucun élément ne permet de retenir que des risques de trouble à l'ordre public aient résulté de la tenue adoptée en vue de la baignade par certaines personnes", peut-on lire dans un communiqué du Conseil d'Etat.
[Communiqué de presse] Ordonnance du 26 août 2016 pic.twitter.com/WyxqACb9jk
— Conseil d'État (@Conseil_Etat) 26 августа 2016 г.
"En l'absence de tels risques, le maire ne pouvait prendre une mesure interdisant l'accès à la plage et la baignade."
A l'audience jeudi, l'avocat de Villeneuve-Loubet, François Pinatel, avait assuré que les burkinis y étaient devenus "pléthoriques" avant le 5 août, quand l'arrêté a été pris, et contribuaient à crisper le climat "dans une région fortement éprouvée par les attentats".La polémique enfle autour de l’article de vêtement controverse, divisant la société ainsi que le gouvernement. La plupart des Français (64%) s’opposent au port du burkini sur les plages, révèle un récent sondage.

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