Le socialiste Benoît Hamon arriverait en quatrième position, avec 14 % à 14,5 % des suffrages, et le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, en cinquième, avec 11,5 % à 12 %.
S'il était candidat, François Bayrou obtiendrait 6% des voix. Le sondage a été réalisé du 7 au 12 février auprès d'un échantillon de 15 874 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 11 020 personnes certaines d'aller voter à la présidentielle.
Il converge avec l'enquête d'Opinionway-Orpi pour les Echos et Radio Classique, actualisée quotidiennement, qui ne teste cependant pas une candidature de François Bayrou, selon Reuters.
Selon cette enquête, la présidente du FN serait battue au second tour dans tous les cas de figure: par 62% contre 38% face à Emmanuel Macron, 57% à 43% face à François Fillon.
L'enquête Ispos-Cevipof confirme cependant la stabilité de l'électorat de Marine Le Pen et, dans une moindre mesure, du candidat de la droite, alors que celui de l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande reste très instable.
Au niveau régional, un sondage réseau régional/ Cevipof /Ipsos Sopra-Stéria montre un taux de popularité encore plus important de la patronne du FN dans certains départements de l’Hexagone.
Ainsi, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, parmi les personnes interrogées par Internet en cas d’élections immédiates, Marine le Pen obtiendrait un score de 36 %, soit quasiment le double de Macron (19,5 %) et Fillon (18%). Une telle avance est inédite depuis le début de cette campagne électorale.