L'ex-premier ministre français et ex-candidat à la primaire de la droite et du centre Alain Juppé a non seulement renoncé à se présenter à l'élection présidentielle à la place de François Fillon, mais a également annoncé sur Twitter qu'il lui avait envoyé son parrainage.
J'envoie ce matin mon parrainage à F.Fillon. Même simple passager, Je ne quitte pas le navire dans la tempête.
— Alain Juppé (@alainjuppe) 10 марта 2017 г.
« Je ne quitte pas le navire dans la tempête », telle est l'explication présentée par M. Juppé à sa décision représentant sans nul doute un geste politique significatif.
Le couple Fillon s'est retrouvé au centre d'un scandale d'emplois fictifs présumés. Lundi dernier, lors d'un point presse à Bordeaux, M. Juppé a déclaré qu'il ne remplacerait pas François Fillon à l'élection présidentielle française si ce dernier retirait sa candidature.
Par ailleurs, la course aux parrainages se poursuit. Selon la nouvelle liste publiée vendredi par le Conseil constitutionnel, Marine Le Pen, chef du Front national, et François Asselineau, président de l'Union populaire républicaine, ont tous deux enregistrés 500 parrainages, minimum requis pour se porter candidat à l'élection présidentielle.
Les règles rappelées par le Conseil constitutionnel indiquent que les parrainages doivent émaner d'au moins 500 élus, répartis dans au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer différents, sans que dans un département ou une collectivité le seuil de 50 signatures (donc un dixième) ne soit dépassé.
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