Un petit tour puis s'en va… en fumée. Selon LCI, deux «coffee shops» parisiens qui avaient vu le jour récemment ont été perquisitionnés et fermés ce mercredi 27 juin. Les forces de l'ordre, toujours selon nos confrères, auraient saisi les produits de ces deux boutiques afin de les analyser en laboratoire et ont également mis les gérants en garde à vue. Ces perquisitions font suite à l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de paris, le 11 juin dernier, pour les chefs d'accusation suivants: emploi, acquisition, transport, détention, offre et cession de stupéfiants.
Néanmoins, Me Francis Caballero, spécialiste en droit des drogues, déclarait à l'AFP que «l'arrêt Hammarsten du 16 janvier 2003 précise que l'Europe s'oppose à toute restriction du commerce du CBD. La France ne peut pas restreindre ou interdire ce commerce.» Un point de vue remis en cause par Agnès Buzyn, ministre de la Santé, qui explique que ces nouveaux commerces se sont ouverts sur une zone grise du droit.