Loi ORE et Parcoursup… un démarrage raté, les étudiants en colère

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La nouvelle loi Orientation et Réussite des Étudiants et la plateforme d’inscription ParcourSup suscitent la colère d’étudiants, notamment de première année. Aujourd’hui, Sputnik leur donne la parole, ainsi qu’à Hervé Christofol, secrétaire général du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur. Premier bilan.

Mardi 9 octobre, journée de grève et de manifestations à Paris et en province. Salariés, retraités, lycéens et étudiants sont appelés à la mobilisation contre la politique du gouvernement.

Retour en vidéo sur la loi et la nouvelle plateforme en ligne, avec Hervé Christofol, secrétaire général du Syndicat National de l'Enseignement Supérieur et des étudiants de première année.

Côté étudiant, c'est la nouvelle loi Orientation et Réussite des Étudiants, signée en mars 2018, par Emmanuel Macron malgré une tribune signée par plus de 400 enseignants à travers toute la France et la plateforme ParcourSup, censée aider les étudiants à s'orienter après le Bac, qui cristallisent les oppositions.

Dans la matinée, le site universitaire de Tolbiac a été temporairement bloqué, emblème de la mobilisation contre la loi sur la réforme universitaire de mars. Ses opposants l'accusent d'instaurer des critères d'entrée à la fac bien trop sélectifs.

Un rassemblement général de ces sans-facs a eu lieu le 21 septembre sur le campus de l'université de Nanterre. Morceaux choisis:

«Même à Saint-Denis, quand je suis partie récupérer mon dossier, il n'y avait aucune annotation pour me dire que j'ai été refusée. Ça veut dire qu'ils ne m'ont même pas calculé. Je me retrouve sans faculté et pour la première fois de ma vie, je me dis que je n'achète pas d'affaires scolaires. Mais il faut être là pour montrer qu'on veut juste aller à l'école et que ce n'est en aucun cas de manière violente. On ne demande pas la lune. Étudier c'est un droit, et nous on doit l'appliquer!»

«On n'est pas des mendiants! Si ça continue comme ça, c'est nos petits frères et nos petites sœurs qui ne seront pas acceptés dans l'enseignement supérieur, c'est pour l'avenir et pour notre dignité!»

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