La gendarmerie a démenti les allégations du magazine Marianne, d'après lesquelles lors des manifestations du samedi 8 décembre à Paris, les blindés déployés pour la première fois dans la capitale française auraient été dotés de liquide incapacitant, informe le Figaro.
«Il n'y a pas d'arme secrète», a déclaré la source du média.
Selon un article publié lundi par Marianne, se référant à une «source haut placée dans le dispositif policier», ce liquide capable d'arrêter les manifestants en les mettant à terre, «même avec des masques», n'aurait été utilisé qu'«en dernier recours». Les journalistes précisent qu'un engin aurait pu, à lui seul, «neutraliser une surface de plusieurs terrains de football». Le média a affirmé qu'«heureusement» ce liquide n'a pas été utilisé.
Samedi dernier, les forces de l'ordre ont déployé un dispositif exceptionnel de 14 Véhicules Blindés à Roues de la Gendarmerie (VBRG) pour épauler 89.000 membres des forces de l'ordre à travers toute la France. Les véhicules sont entrés en action afin de dégager une barricade en feu sur l'avenue Marceau ainsi qu'aux alentours des Grands Boulevards.
Près de 136.000 personnes ont participé samedi à l'Acte 4 de la mobilisation des Gilets jaunes en France, soit un nombre pratiquement équivalent à celui du 1er décembre. Au total, quelque 2.000 personnes ont été interpellées le 8 décembre, selon la place Beauvau.