Manque de considération dans la police scientifique: une grève prévue le 31 décembre

© Sputnik . Natalia Silvestrova / Accéder à la base multimédiaTour Eiffel à Paris et le drapeau de France.
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Les syndicats de la police technique et scientifique, qui compte environ 2.500 agents en France, appellent à une grève la nuit du 31 décembre en vue d’obtenir une amélioration de leur statut à l’échelle nationale.

L'intersyndicale composée notamment du Syndicat national des personnels de la police scientifique (SNPPS) et du Syndicat national Alliance des personnels administratifs, techniques, scientifiques et infirmiers (SNAPATSI), a appelé à une grève la nuit de la Saint-Sylvestre. Il s'agit pour eux de protester contre le statut de ces agents et de réclamer des améliorations, notamment une réforme statutaire de leurs corps de métier, relatent les médias français.

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Les syndicats comptent également exprimer leur mécontentement du fait que le rendez-vous à venir avec le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, n'aura lieu que le 8 janvier prochain.

«On voulait être reçu tout de suite, on doit attendre le 8 janvier, alors que les représentants de la police armée ont été reçus rapidement après l'avoir demandé, à trois reprises pendant plusieurs heures», déploré dans un entretien à 20 minutes Xavier Depecker, représentant du syndicat national indépendant des personnels administratifs, techniques et scientifiques de la police nationale (SNIPAT).

Les syndicats de la police technique et scientifique réclament de passer de la catégorie «sédentaire» à la catégorie «active», ce qui leur permettrait d'obtenir les mêmes compensations que les policiers armés, notamment un départ à la retraite spécifique.

Comme les policiers, ces derniers exigent le paiement de leurs heures supplémentaires.

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