Gilet jaune dans le coma: une séquence des policiers après le tir sème le trouble (vidéo)

© SputnikManifestation des Gilets jaunes le 8 décembre 2018
Manifestation des Gilets jaunes le 8 décembre 2018 - Sputnik Afrique
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Une séquence inédite a fait surface en ligne trois jours après l'acte 9 des Gilets jaunes où un pompier, père de trois enfants, a reçu un tir de LBD qui l'a plongé dans le coma. Une vidéo pousse des internautes à accuser les forces de police de «dissimulation de preuves».

Possible nouveau tournant dans l'affaire du Gilet jaune, pompier, blessé à la tête qui a sombré dans le coma: une vidéo a été diffusée présentant une minute filmée lors de l'acte 9 ce samedi.

A protester wearing a Yellow Vest (Gilet Jaune) receives first aid after he was injured by a rubber ball shot by a non-lethal hand-held weapon (LBD40) during an anti-government - Sputnik Afrique
«De tout cœur avec lui»: le soutien des Gilets jaunes au pompier blessé à Bordeaux (vidéo)
Les habits des policiers, tout comme le lieu où les séquences ont été tournées, correspondent aux autres images tournées lors de cette scène à Bordeaux.

Sur cette vidéo est entendu d'abord un tir de flash-ball, puis l'explosion d'une grenade. Par la suite, un présumé chef de police aurait constaté qu'il «y a encore un blessé». La discussion entre les policiers se poursuivrait comme suit, «On sait pas, on sait pas !»

En l'espace de ces 59 secondes, aucun des policiers ne vient en aide à la personne blessée dont ils parlent.

Ces images proviennent d'un live de Line Press:

Ce pompier, marié et père de trois enfants, a été blessé à la tête suite à un tir de lanceur de balle de défense (LBD) dans le dos, à Bordeaux, au cours de l'acte 9 des Gilets jaunes. Il a été opéré d'une hémorragie cérébrale mais se trouve toujours plongé en coma artificiel, selon sa femme. Sur une vidéo postée sur Twitter par d'autres utilisateurs, on peut notamment observer le moment où le Gilet jaune a été blessé samedi.

Le préfet de Gironde et le parquet ont saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion de ces vidéos sur les réseaux sociaux.

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