Invité sur RMC, Richard Ferrand a vivement critiqué les débats actuels autour des coûts nécessaires au maintien des institutions publiques de la République, notamment celui de l'Assemblée nationale.
«L'Assemblée Nationale, ça coûte 1,25 euros par mois par foyer fiscal. C'est là le prix de la démocratie et de l'Assemblée nationale. À côté de ça, les Français se disent une chose: "nous finançons notre modèle social à crédit depuis des années et des années". Le seul coût de la dette, c'est 110 millions d'euros par jour! Ils sont où les vrais chiffres, ils sont où les vrais problèmes?», a-t-il fustigé.
#Institutions
— RMC (@RMCinfo) 19. Februar 2019
"L'assemblée Nationale ça coûte 1,25€ par mois par foyer fiscal (…) Le seul coût de la dette publique c'est 110 millions d'€ par jour! Ils sont où les vrais chiffres, ils sont où les vrais problèmes?"
➡️ @RichardFerrand Pdt de l’Assemblée Nat. #BourdinDirect pic.twitter.com/RgDDkdtEY7
Selon lui, le vrai problème est ailleurs: «Il faut sans doute mieux maîtriser notre dépense publique et ne pas chercher de boucs émissaires dans les institutions de la République», a-t-il souligné.
«1,25 euros. Quand on parle du coût de la République, il faut parler des choses. On aime bien parler du coût de l'Élysée: 110 millions d'euros par an. Vous savez ce que c'est? C'est le coût de la dette nationale chaque jour. Le sujet sérieux, c'est la réduction de notre dette et ce n'est pas d'aller chercher des privilèges imaginaires parce qu'on a besoin de faire incarner la haine que l'on peut avoir de sa propre existence», a-t-il alors indiqué.
Selon les données disponibles sur le site de l'institution, analysées par Le Figaro, les coûts de fonctionnement et d'exploitation de l'Assemblée s'élèvent à environ 550 millions d'euros. Cette somme comprend 7.144.000 euros d'achats de fournitures variées, ou encore 4.130.000 euros d'impôts payés par l'institution. La plus grosse dépense reste celle des charges liées à la rémunération des parlementaires, soit un total de 306.225.000 euros, dont 163.796.000 sont dévolus au «secrétariat parlementaire».