Édouard Philippe a affirmé dans une interview au Figaro, publiée à l'occasion du deuxième anniversaire de sa nomination à Matignon, que les conditions étaient «pleinement réunies» pour qu'il reste Premier ministre, tout en soulignant que la «décision ne lui appartient pas».
«Je considère qu'un Premier ministre est à Matignon aussi longtemps que trois conditions sont rassemblées: la confiance du Président, le soutien de la majorité parlementaire et la volonté de faire. À mes yeux, elles sont pleinement réunies», a-t-il relevé.
Concernant l’assertion selon laquelle Matignon serait «un enfer», comme certains de ses prédécesseurs le décrivent, M. Philippe l’a réfutée catégoriquement:
«Comment oser dire que ça pourrait être un enfer? Je ne dis pas que c’est facile, c’est une responsabilité exigeante que je prends très au sérieux et que j’exerce avec humilité. Mais quand vous avez l’honneur de servir le pays à ce niveau de responsabilité, de diriger une telle équipe gouvernementale, dire que c’est un enfer, c’est inacceptable».Selon le baromètre YouGov pour Le HuffPost et CNews, ce mois de mai marque néanmoins un coup d’arrêt pour le Premier ministre. Édouard Philippe était moins attendu et il a été moins présent que le chef de l’État. Résultat, il a perdu un point et a rejoint les 26% d’opinions positives d’Emmanuel Macron.
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Tous les commentaires
Afficher les nouveaux commentaires (0)
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)