La noyade dans la Seine d’une policière de 27 ans, membre d’une unité d’élite fluviale parisienne, survenue le 5 janvier 2018, a débouché sur la mise en examen pour homicide involontaire de deux de ses collègues, suite à l’information judiciaire ouverte le 23 février 2018. Le corps de la jeune femme n’avait été repêché que trois mois plus tard, en mars.
Selon l’enquête parallèlement confiée à l’IGPN, l’accumulation d’erreurs de la part des deux policiers a entraîné la mort de la plongeuse, alors novice, dans les eaux déchaînées et glacées de la Seine en pleine crue, peu après le passage de la tempête Eleanor.
Comme le précise le Parisien, Amandine était «très volontaire» et avait obtenu son diplôme de plongée sous-marine trois semaines plus tôt. Elle a plongé munie d’une ceinture de plomb et d’un équipement bas de gamme. La corde qui la reliait au bateau avait été détachée de l’embarcation par le chef de bord, une initiative qualifiée «d’erreur d’appréciation»Son collègue, également novice, a alors été envoyé sans équipement pour la secourir sur ordre de son moniteur mais, en difficulté, il a rapidement dû faire demi-tour. «Quant au chef de bord, il était le nez sur son téléphone portable.»
Le syndicat Unsa police, dont la policière était une adhérente, a immédiatement pointé les dysfonctionnements, mettant également en cause la préfecture de police de Paris qui avait alors refusé d’apporter le soutien d’une unité d’élite du Raid pour localiser le corps d’Amandine.
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