Le Président français s’est dit favorable à la modification de l'article 1 de la Constitution proposée par la Convention citoyenne. Une déclaration survenue ce 29 juin pendant son intervention devant les membres de la Convention citoyenne pour la climat.
Référendum en 2021
De plus, Emmanuel Macron s’est prononcé pour l’organisation d’un référendum en 2021 pour introduire dans la Constitution les notions de biodiversité, d'environnement et de lutte contre le réchauffement climatique.
«La réécriture de l'article 1er de notre Constitution [...] pour introduire les notions de biodiversité, d'environnement, de lutte contre le réchauffement climatique [...], je suis favorable à cette proposition», a-t-il dit, se disant aussi ouvert à un référendum «sur un ou plusieurs textes de loi» reprenant d'autres propositions de la Convention.Il compte également transmettre au gouvernement ou au Parlement «la totalité des propositions» de la Convention citoyenne pour le climat «à l'exception de trois d'entre elles», a-t-il annoncé.
Un crime «écocide»
Après avoir écarté l'introduction d'un «crime écocide», le renvoyant au droit international, le chef de l’État a déclaré qu’il allait recourir à des experts juridiques sur la possibilité de créer une telle infraction criminelle.
«Par ailleurs, nous étudierons avec vous et l'appui de juristes comment ce principe peut entrer dans le droit français dans le respect de nos principes fondamentaux. Et nous verrons alors ensemble les suites à donner», ajoute-t-il.
Une aide de 15 milliards d'euros
L’octroi de 15 milliards d’euros supplémentaires sur deux ans pour la conversion écologique de l’économie française a été annoncé par le Président.
Il a promis de mettre en place un «fonds de transformation écologique de notre économie dans le plan de relance» pour «investir dans les transports propres, rénover nos bâtiments» et «inventer les industries de demain».Principe d'un moratoire
Emmanuel Macron a approuvé le principe d'un moratoire sur les nouvelles zones commerciales dans la périphérie des villes ainsi que celui de mesures d'aides pour la rénovation des bâtiments, parmi les 149 mesures de la Convention sur le climat.
«Arrêter la bétonisation, c'est un projet pour rendre notre pays plus humain, au fond plus beau» et pour retrouver des commerces de centre-ville et mettre fin à un étalement des logements, a-t-il insisté, «c'est un modèle dont nos concitoyens veulent sortir».
Cette rencontre prévue de longue date intervient quelques heures après les victoires des écologistes dans plusieurs grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Strasbourg et Marseille.
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