Alain Cocq, atteint d'une maladie incurable et qui voulait se laisser mourir avant d'être hospitalisé, lundi soir, est réhydraté et réalimenté «avec son accord», a-t-il déclaré le 9 septembre à l'AFP.
«Je n'étais plus en capacité de mener ce combat», a confié le quinquagénaire, admis lundi soir au CHU de Dijon après être revenu sur son refus de soins alors que son état s'aggravait.
M. Cocq a assuré à l'AFP qu'«à quelques minutes près», il n'aurait «plus été là pour parler».
Il devrait retrouver son appartement du quartier défavorisé des Grésilles et son lit médicalisé, qu'il ne quitte plus.
Dans un récent entretien à l'AFP, il avait pourtant expliqué avoir «décidé de dire stop». «Si c'est pour regarder le plafond comme un con à attendre que ça se passe, non !», avait-il alors expliqué.
Refus du Président
Alain Cocq avait cessé le 4 septembre soir tout traitement et alimentation après avoir buté sur l'impossibilité légale d'obtenir une injection de barbituriques, demandée «à titre compassionnel» à Emmanuel Macron pour abréger ses souffrances.
Le 7 septembre au soir, le Dijonnais «souffrait trop» et a été hospitalisé «après une intervention du Samu», selon Sophie Medjeberg, avocate et vice-présidente de l'association Handi-Mais-Pas-Que, désignée comme mandataire par M. Cocq pour l'assister dans sa fin de vie.