«Très choqué» par la vidéo du producteur tabassé par des policiers, Macron a averti Darmanin, selon Europe 1

© REUTERS / Ludovic Marin/PoolEmmanuel Macron
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Le Président français a contacté par téléphone puis a rencontré Gérald Darmanin après la diffusion d'une vidéo sur laquelle un producteur est violemment frappé par trois policiers dans son studio de musique à Paris. «Très choqué», Emmanuel Macron a réclamé à son ministre de l’Intérieur «des sanctions très claires», selon Europe 1.

Après avoir découvert la séquence de la violente intervention policière sur le producteur de musique à Paris, Emmanuel Macron «est rentré dans une colère noire», rapporte Europe 1.

«Sanctions très claires»

«Le Président était très choqué», a rapporte un témoin cité par la radio. Dans la foulée, il s’est entretenu par téléphone avec son ministre de l’Intérieur, puis ils se sont vus en tête-à-tête.

D’après Europe 1, Gerald Darmanin a rejoint le chef de l’État à l’Élysée, et ce dernier «s’est montré ferme»: il veut de «l’apaisement» et que des «sanctions très claires» soient prises vis-à-vis des agents concernés.

Producteur tabassé par plusieurs policiers

Samedi 21 novembre, le producteur de musique Michel Zecler a été roué de coups par trois fonctionnaires dans l’entrée de son studio dans le XVIIe arrondissement de Paris. La vidéosurveillance et sa version des faits recueillies par le média Loopsider ont démontré que les policiers avaient menti dans leur procès-verbal.

Dans un premier temps, la victime a été placée en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour «violences sur personne dépositaire de l'autorité publique». Le 26 novembre, Gérald Darmanin, après la diffusion de la séquence, a demandé sur Twitter la suspension «à titre conservatoire» des agents concernés. S'exprimant sur France 2 au même sujet plus tard dans la journée, le ministre de l’Intérieur a affirmé qu'il demanderait «la révocation» des policiers qui ont attaqué l’homme.

Trois premiers policiers ont d'abord été suspendus. Puis un quatrième, arrivé en renfort et soupçonné d'avoir lancé une grenade lacrymogène dans le studio de musique, a à son tour été suspendu, a indiqué dans la soirée à l'AFP une source proche du dossier.

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