Trois mois après sa première prise de parole en faveur des restaurants, bars et cafés, le sénateur centriste Pierre-Antoine Lévi récidive et demande une réponse claire à Emmanuel Macron. En novembre 2020, trente-trois de ses pairs avaient soutenu la démarche du représentant de Tarn-et-Garonne. Face au mutisme présidentiel, la colère fait boule de neige. C’est désormais 65 sénateurs qui demandent «la réouverture des restaurants sur le temps de midi».
«Aujourd’hui, interpellé par énormément de restaurateurs qui n’ont aucune visibilité sur la date ou l’échéance de l’éventuelle réouverture, je demande qu’on réétudie leur situation», explique Pierre-Antoine Lévi au micro de Sputnik.Le sénateur considère que «rien ne prouve que les contaminations se passent au restaurant». Et ce malgré l’étude de l’Institut Pasteur, «qui a montré ses limites». Le document en question a placé les restaurants dans la liste des endroits exposant à un risque élevé d’infection. Il postule que «les repas jouent un rôle central» dans les contaminations et restent un facteur d’«augmentation du risque d’être infecté par le SARS-CoV-2».
«Les restaurants sont fermés depuis trois mois et demi. Mais il y a toujours autant de cas [de contamination, ndlr]», rétorque le sénateur de Tarn-et-Garonne.
Et il n’est pas le seul à le croire. L’étude publiée fin décembre 2020 a été violemment critiquée par des organisations de professionnels de l'hôtellerie-restauration.
«Une double peine» pour les restaurateurs provinciaux
«Le couvre-feu est beaucoup plus contraignant pour eux que le confinement complet. On pouvait venir chercher une commande avec une attestation. Depuis qu’on est passé en couvre-feu, les restaurateurs qui continuaient à travailler ne le peuvent plus», déplore Pierre-Antoine Lévi.
La possibilité de commander un repas «à retirer par soi-même» après le couvre-feu permettrait, d’après le sénateur, de «fluidifier» la circulation dans les commerces. Pour l’instant, les commandes des petits plats chez son restaurateur préféré doivent être passées et retirées par le client, avant le coup de sifflet de 18 heures. Et tout le monde n’a pas forcément envie d’engager une dépense supplémentaire via Deliveroo ou Uber Eats.
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