Cathédrale de Saint-Siméon le Jeune de Dresde: Moscou compte sur une solution équitable

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Moscou espère que la partie allemande prendra les mesures nécessaires pour trouver une solution juste au problème de la cathédrale orthodoxe de Saint-Siméon le Jeune et de sa paroisse situées à Dresde, a déclaré samedi un porte-parole de la diplomatie russe, Boris Malakhov.

Moscou espère que la partie allemande prendra les mesures nécessaires pour trouver une solution juste au problème de la cathédrale orthodoxe de Saint-Siméon le Jeune et de sa paroisse situées à Dresde, a déclaré samedi un porte-parole de la diplomatie russe, Boris Malakhov.

 

Construite grâce aux dons du commerçant russe Semion Vikouline, cette cathédrale a été enregistrée en 1874 comme appartenant à une fondation privée spécialement instituée pour entretenir et gérer la propriété.

 

En vertu d'une loi sur la propriété foncière de l'Eglise orthodoxe russe en Allemagne signée en 1938 par Hitler, la cathédrale, tout comme les autres propriétés ecclésiales de l'Etat russe en Allemagne, a passé dans les mains de l'Eglise orthodoxe russe de l'étranger qui était, elle, tolérante vis-à-vis du régime nazi.

 

En 1945, la cathédrale a été restituée à juste titre au Patriarcat de Moscou, un fait qui trouve la confirmation juridique dans les dispositions de l'ordre n°82 de l'Administration militaire soviétique en Allemagne en date du 29 avril 1948.

 

"Ces dispositions conservent jusqu'aujourd'hui leur effet conformément au Traité portant règlement définitif concernant l'Allemagne (Traité "deux plus quatre") qui a fixé le principe de l'irréversibilité des saisies de biens ayant pour assise les droits et la suprématie des Alliés", a précisé Boris Malakhov.

 

Cette décision risque d'entraîner l'expulsion des prêtres et de nombreux paroissiens et, par voie de conséquence, de violer les droits élémentaires des croyants, sans parler d'une contradiction évidente entre la décision des juges saxons et les engagements internationaux découlant du Traité "deux plus quatre" signé par une Allemagne réunifiée.

 

Selon Boris Malakhov, le ministère russe des affaires étrangères a suivi avec minutie l'évolution des choses et a déployé d'importants efforts pratiques pour protéger les droits et intérêts légitimes des croyants orthodoxes de Dresde dont il y a beaucoup de Russes. La question a été également évoquée au cours des contacts politiques russo-allemands.

 

Juridiquement fondée, la position de Moscou n'est pas ignorée par les autorités allemandes, a fait remarquer le diplomate russe. En trouvant à ce problème une solution juste, l'Allemagne respectera ses engagements internationaux et les intérêts vitaux de ses relations avec la Russie, a encore ajouté Boris Malakhov.

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