Dans une intervention au cours de la réunion du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, il a rappelé l'initiative du président Poutine, proposée lors de la réunion de la Communauté économique eurasiatique le 25 janvier à Saint-Pétersbourg, de créer un réseau international accessible à tous les pays, et spécialisé dans la prestation de services en matière de cycle du combustible nucléaire, comprenant l'enrichissement d'uranium sous le contrôle de l'AIEA.
"Notre proposition de créer une entreprise russo-iranienne d'enrichissement d'uranium sur le territoire de la Russie est une bonne occasion de mettre en pratique cette initiative. En cas de maintien du moratoire iranien sur les activités nucléaires sensibles, notre proposition permettrait de satisfaire pour bien des années les besoins légitimes de l'Iran en combustible nucléaire civil", a-t-il déclaré.
Le représentant russe a exprimé l'espoir que la session actuelle du conseil des gouverneurs débouchera sur une décision constructive concernant le problème nucléaire iranien, ouvrant la voie à des négociations et permettant au directeur général de l'AIEA de rendre compte de ce progrès dans son rapport au conseil des gouverneurs lors de sa session de mars.