(L'Ossétie du Sud est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - NDLR.)
"Tout au long de ces dernières années, nous avons évalué comme négatif le travail de ce contingent de la paix, et la Russie ne l'ignore pas. Mais exclure des consultations avec la Russie sur cette question serait peu judicieux", a indiqué le chef de la diplomatie géorgienne lors de la réunion conjointe des Comités parlementaires pour la Défense et la Sécurité et pour les Rapports extérieurs. Les propos du ministre sont cités par l'agence "News-Georgia".
"Les consultations avec la Russie doivent se poursuivre pour empêcher l'escalade du conflit et la confrontation", a souligné Guela Bejouachvili.
Et d'ajouter: "Nous ferons part à la Russie de notre juste indignation face à tout ce qui se produit actuellement dans la zone du conflit et nous évoquerons le rôle des soldats de la paix dans ces processus".
Le ministère géorgien des Affaires étrangères "attend des résultats concrets de la rencontre de Vienne" qui portera sur la démilitarisation de la région de Tskhinvali (Nom donné par Tbilissi à l'Ossétie du Sud - NDLR), a repris le chef de la diplomatie géorgienne. La future réunion de la Commission de contrôle mixte (CCM) pour le règlement du conflit osséto-géorgien est prévue pour les 20 et 21 février prochain.
"Après cela, il sera possible de statuer sur l'efficacité du contingent de maintien de la paix", a estimé le ministre des Affaires étrangères de Géorgie.