"Nous appelons instamment les dirigeants iraniens à se conformer scrupuleusement à l'avis unanime des membres du Conseil de sécurité de l'ONU et à coopérer entièrement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans le règlement de toutes les questions en suspens", indique le document.
Parallèlement, la Russie, de même que les autres pays membres du Conseil de sécurité, reconnaît à tous les signataires du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) le droit à l'étude, à la production et à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, soulignent les diplomates.
Moscou souhaite que la coopération constructive de l'Iran avec l'AIEA, dont les efforts sont soutenus par les membres du CS de l'ONU, permette la mise en oeuvre, dans un proche avenir, du programme énergétique nucléaire iranien sous des formes normales, comme c'est le cas dans la majorité des pays signataires du TNP.
Le 29 mars à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une déclaration au sujet des activités d'enrichissement d'uranium en Iran.
Le Conseil a exprimé sa préoccupation face au fait que l'AIEA ne peut jusqu'ici ni confirmer ni démentir le développement en Iran d'activités nucléaires non déclarées.
Une telle situation est le résultat du manque de transparence du programme nucléaire iranien, indique le ministère russe des Affaires étrangères.
Jeudi, une rencontre des ministres des Affaires étrangères russe, allemand, américain, français, britannique et chinois consacrée au programme nucléaire iranien, s'est tenue à Berlin.
