Proche-Orient: l'actuelle crise résulte des problèmes hérités du passé (Poutine)

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L'actuelle crise au Proche-Orient résulte des problèmes hérités du passé, a estimé mardi le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, tout en espérant l'élaboration de solutions réciproquement acceptables pour les parties au conflit.
MOSCOU, 25 juillet - RIA Novosti. L'actuelle crise au Proche-Orient résulte des problèmes hérités du passé, a estimé mardi le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, tout en espérant l'élaboration de solutions réciproquement acceptables pour les parties au conflit.

"Vous connaissez notre position qui se résume comme suit: pas un seul problème, aussi compliqué qu'il soit, ne peut être réglé par des moyens de terreur, et l'Etat d'Israël a le droit d'exister et doit exister dans le contexte de sécurité", a déclaré le chef de l'Etat russe lors de sa rencontre au Kremlin avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Faysal.

"Dans le même temps, les questions essentielles qui n'ont pas été réglées autrefois au Proche-Orient engendrent de plus en plus de problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui", a fait remarquer Vladimir Poutine.

"Nous saluons votre mission", a-t-il dit, en s'adressant au ministre des Affaires étrangères de l'Arabie Saoudite.

Et de constater que Saoud al-Faysal vient d'aller à Washington, est aujourd'hui à Moscou et va se rendre à Pékin.

"J'espère bien que vos efforts personnels et l'ensemble de nos efforts conjoints permettront finalement de trouver des solutions mutuellement acceptables pour désamorcer cette situation critique que nous observons aujourd'hui tant au Liban que dans les territoires palestiniens", a poursuivi Vladimir Poutine.

De son côté, le chef de la diplomatie saoudienne a déclaré: "Nous estimons que la crise actuelle a dans sa base le problème principal qu'est le conflit palestino-israélien qui n'est toujours pas réglé".

"Le fait que ce conflit n'est pas réglé, la poursuite par Israël de ses pressions politiques sur la Palestine, la poursuite de l'occupation et l'expulsion de plus en plus de réfugiés se répercute directement sur la situation dans d'autres régions, et en premier lieu au Liban", a indiqué Saoud al-Faysal.

Selon le ministre saoudien des Affaires étrangères, c'est justement à cause de l'absence de règlement de ce conflit qu'une "sorte de vide du pouvoir s'est formé au Liban d'où l'incapacité des autorités libanaises de garantir la stabilité et la sécurité dans le pays et même, dans une certaine mesure, la perte de la souveraineté par le Liban".

"Le problème ne réside pas tellement dans l'enlèvement de deux soldats israéliens, ni même dans le besoin de garantir la sécurité pour Israël ni dans des agissements aventuristes de certaines formations paramilitaires au Liban, mais dans la nécessité absolue de garantir l'authentique souveraineté du Liban, chose à laquelle nous aspirons tous", a estimé Saoud al-Faysal.

"Dans le monde arabe, nous avons adopté une position nette et courageuse par rapport au comportement des parties à ce conflit", a ajouté le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie Saoudite.

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