Géorgie-Abkhazie: Tbilissi veut une présence "minimale" d'inspecteurs russes

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"La Géorgie accepte d'accueillir une inspection de l'ONU dans la vallée si la participation de la Russie est minimale, à savoir pas plus d'un inspecteur, et que l'inspection s'abstient d'utiliser des hélicoptères russes", a déclaré le ministre géorgien de la Défense, Irakli Okrouachvili, cité par l'agence News Georgia, lors d'une visite des gorges de Kodori en compagnie de journalistes.
TBILISSI, 8 août - RIA Novosti. La Géorgie a annoncé mardi qu'elle autoriserait les inspecteurs de l'ONU à contrôler les gorges de Kodori, situées à la frontière avec la république séparatiste d'Abkhazie, si la présence d'inspecteurs russes était "minimale".

"La Géorgie accepte d'accueillir une inspection de l'ONU dans la vallée si la participation de la Russie est minimale, à savoir pas plus d'un inspecteur, et que l'inspection s'abstient d'utiliser des hélicoptères russes", a déclaré le ministre géorgien de la Défense, Irakli Okrouachvili, cité par l'agence News Georgia, lors d'une visite des gorges de Kodori en compagnie de journalistes.

"C'est la Géorgie qui définira désormais les règles du jeu", a-t-il tranché.

La Géorgie insiste sur une inspection internationale de l'ancienne base militaire russe de Goudaouta, en Abkhazie, a également souligné le ministre.

Les gorges de Kodori abritent actuellement 30 à 40 membres d'un bataillon de génie du ministère géorgien de la Défense qui accordent une assistance à la population locale, notamment en matière de reconstruction des ponts. Un pont sur la Kodori a ainsi été reconstruit dans le village de Sakeni, et dix autres ponts doivent être réparés avant l'hiver, a précisé M. Okrouachvili.

Les républiques séparatistes d'Abkhazie (nord-ouest), d'Adjarie (sud-ouest) et d'Ossétie du Sud (nord) ont proclamé leur indépendance après la chute de l'URSS, mais seule l'Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des affrontements meurtriers qui ont opposé Géorgiens et Abkhazes à partir de 1992 n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix. Élu en 2004, le président Mikhaïl Saakachvili a promis de rétablir l'autorité de Tbilissi sur les régions séparatistes.

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