"Le communiqué de l'OTAN contient une phrase qui exprime le soutien à l'intégrité territoriale des Etats du Caucase du Sud, ainsi que de la Moldavie", a déclaré M. Fried aux journalistes à bord d'Air Force One, qui a décollé de Riga avec la délégation américaine en direction de la capitale jordanienne Amman.
"L'OTAN en parle pour la première fois, c'est un signal important pour ces pays", a fait remarquer le sous-secrétaire d'Etat.
Selon lui, le soutien apporté à l'intégrité territoriale de ces pays ne signifie pas pour eux la possibilité de se réarmer et de déclencher une guerre. "Cela signifie que nous envisagerons exclusivement des règlements diplomatiques pour ces conflits gelés", a souligné M. Fried.
"L'OTAN n'y est pas indifférente, là est le signal important", a-t-il répété.
Commentant, à la demande des journalistes, la déclaration de George W. Bush qui avait manifesté à Riga son soutien au désir de la Géorgie d'adhérer à l'OTAN, le sous-secrétaire d'Etat américain a souligné que le président voulait expliquer, en premier lieu, que les portes de l'Alliance devaient être ouvertes à tous ceux qui désirent y adhérer et que, pour cela, les pays candidats devaient s'y préparer.
"Il s'agit du renforcement des institutions démocratiques et de l'économie, comme du règlement des contentieux territoriaux à l'intérieur de la Géorgie", a précisé Daniel Fried.