"La définition du statut du Kosovo, alors que les normes de respect des droits de l'homme n'ont toujours pas été mises en place et que la souveraineté y est établie de façon unilatérale et non pas par la voie des négociations, crée un précédent dangereux et contredit le principe d'organisation de l'Europe après la guerre", a notamment déclaré le président du Comité pour les Affaires étrangères de la Douma d'Etat (Chambre basse du Parlement russe), à l'issue de sa rencontre avec le premier ministre du Kosovo, Agim Ceku.
Le parlementaire a tenu à rappeler que l'organisation de l'Europe après la guerre repose sur le principe de l'impossibilité de modifier les frontières entre Etats sans l'assentiment de toutes les parties intéressées et impliquées dans le processus.