"Je ne vois pas de lien entre l'avis de la Douma au sujet de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, la CEI et l'appartenance de la Géorgie à cette organisation. Je sais que nos collègues de la CEI ne partagent pas la position de la Russie à ce sujet", a déclaré la présidente du parlement géorgien Nino Bourdjanadzé à la réunion qui s'est tenue jeudi, mais elle a tout de même inscrit cette question à l'ordre du jour.
La "majorité" parlementaire ne partage pas le point de vue de l'opposition et estime que la Géorgie ne doit pas renoncer, à cette étape, à la tribune de la CEI.
"En ce moment, il ne faut pas se retirer de la CEI. Nous devons nous retirer de cette organisation au moment où cela sera avantageux pour la Géorgie", a déclaré vendredi aux journalistes Konstantin Gabachvili, président du Comité des relations extérieures.
Mercredi 6 décembre, la Douma a adopté une déclaration, selon laquelle la politique de la Russie à l'égard de l'Abkhazie doit tenir compte de la demande adressée par le parlement de cette république aux dirigeants russes concernant la reconnaissance de son indépendance et l'établissement entre la Russie et l'Abkhazie de rapports d'association, en vertu de la législation russe et des normes du droit international.
Les députés de la Douma estiment que le référendum sur l'indépendance de l'Ossétie du Sud et l'élection présidentielle se sont déroulés conformément à la législation électorale de la république non reconnue, dans le respect des principes et des normes démocratiques universellement reconnus.
Les résultats du référendum en Ossétie du Sud qui "reflètent les véritables aspirations de sa population doivent être entièrement pris en considération par la communauté internationale en vue d'assurer les droits de l'homme, la paix et la sécurité dans cette région et le règlement équitable du conflit osséto-géorgien", lit-on dans la déclaration de la chambre basse du parlement russe.