"Les séparatistes abkhazes espéraient que la nouvelle génération de Géorgiens oublierait l'Abkhazie, mais ce n'est pas le cas. La nouvelle génération de Géorgiens ne se tolèrera jamais l'iniquité et l'arbitraire. La nouvelle génération de Géorgiens ne veut pas de vengeance, elle veut faire la paix et reprendre ses rapports en repartant à zéro", a déclaré Mikhaïl Saakachvili dans un discours prononcé à la base militaire en construction dans la région de Chida Kartli.
Le président a souligné qu'il s'agissait d'une réconciliation non pas à partir des positions d'un peuple humilié, mais d'un pays fort et en plein développement.
Le chef de l'Etat géorgien a qualifié les élections législatives qui se sont tenues dimanche dans la république non reconnue d'Abkhazie de "nouvel arbitraire" et souligné que la communauté internationale n'admettrait pas "les tentatives de légaliser l'arbitraire".
Selon Mikhaïl Saakachvili, avant le début de la guerre civile, l'Abkhazie comptait 530.000 habitants.
"A la suite de la guerre civile sanglante de 1992-1993, plus de 400.000 personnes en ont été chassées. A présent, l'Abkhazie compte au maximum 100.000 habitants. Dans ces conditions, toute tentative de légaliser l'arbitraire est vouée à l'échec", a affirmé le président géorgien.