En novembre 2006, le conseil des ministres de l'Union européenne avait prorogé de 12 mois l'embargo sur les livraisons d'armes à l'Ouzbékistan et de six mois l'interdiction de délivrer les visas aux fonctionnaires ouzbeks qui, selon l'UE, seraient responsables des événements tragiques survenus en mai 2005 à Andijan.
Selon le communiqué de presse, la décision de réviser les sanctions fait suite à la volonté de Tachkent de tenir, au niveau des experts, un nouveau round de négociations prévoyant l'organisation d'une enquête internationale indépendante sur les événements d'Andijan. Le premier round des négociations entre les experts de l'UE et de l'Ouzbékistan avait eu lieu les 12-14 décembre 2006 à Tachkent.
Selon les données officielles, les violences à Andijan ont fait 187 morts, dont 60 civils.