(L'Abkhazie est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - ndlr.)
"Ces négociations doivent garantir la protection des droits collectifs ou individuels de nos compatriotes résidant dans ce territoire de la Géorgie", précise le document.
Le ministère géorgien des Affaires étrangères a qualifié de "nouvel arbitraire" les prétendues élections parlementaires du 4 mars dernier en Abkhazie, tout en "rappelant à la communauté internationale le caractère illégitime de ces actions des séparatistes qui ont pratiqué des nettoyages ethniques visant la majorité de la population de cette région".
"A l'issue de ces nettoyages ethniques, confirmés par les Sommets de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Budapest (1995), à Lisbonne (1997) et Istanbul (1999), les séparatistes abkhaz avaient chassé de la région près d'un demi-million d'habitants de l'Abkhazie de diverses nationalités. Dans les écoles, la langue géorgienne est bannie, toute conversation en géorgien est passible de sanction, et les habitants de l'Abkhazie sont persécutés selon leur appartenance ethnique", indique le ministère géorgien des Affaires étrangères dans son communiqué de presse.
Le document affirme que les prétendues élections parlementaires en Abkhazie se sont déroulées dans le contexte d'une pression inédite sur les électeurs et tout particulièrement sur les habitants du district de Gali.
"Le ministère géorgien des Affaires étrangères exhorte les organisations internationales, les pays amis et partenaires de la Géorgie à évaluer les tentatives des séparatistes de légitimer l'actuelle situation et à empêcher tout soutien aux actions agressives des séparatistes", indique le document.
