Le Conseil de sécurité a prolongé de six mois le mandat de la mission de l'ONU en Géorgie

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NEW YORK (Nations Unies), 13 avril - RIA Novosti. Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé de six mois le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), adoptant vendredi à l'unanimité une résolution appropriée, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

"La Fédération de Russie a pris une part très active à la concertation du texte de cette résolution et a obtenu que des évaluations objectives de la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgienne y soient consacrées", a indiqué le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'Organisation des Nations Unies, Vitali Tchourkine.

(L'Abkhazie est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - ndlr.)

Ainsi, le document constate que la partie géorgienne n'applique pas complètement la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU en octobre dernier.

Qui plus est, ce document insiste sur "un important rôle stabilisateur des forces collectives de maintien de la paix de la Communauté des Etats indépendants (CEI)", représentées par des soldats de la paix russes. La nouvelle résolution signale aussi l'importance de la coopération de ces derniers avec la Mission d'observation des Nations Unies. Cela étant, la responsabilité pour leur sécurité et liberté de déplacement incombe aux deux parties au conflit.

"Cette formule très importante et constructive a été proposée par la partie russe", a fait remarquer l'ambassadeur russe à l'ONU.

Pour sa part, l'ambassadeur de la Géorgie à l'ONU, Irakli Alassania, a relevé que les problèmes économiques de l'Abkhazie et le problème du retour des réfugiés avaient trouvé, eux aussi, leur expression dans le document.

"Il est nécessaire d'assurer d'urgence le développement de l'Abkhazie (Géorgie) pour améliorer la vie des communautés affectées par le conflit", lit-on en substance dans la résolution nouvellement adoptée.

Le Conseil de sécurité a également constaté un certain progrès dans la mise en application de sa résolution 1716 adoptée en octobre dernier.

Les ambassadeurs des 15 Etats membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont exhorté Soukhoumi et Tbilissi à reprendre leur dialogue sans préalable aucun.

Seule cette condition, une fois remplie, peut témoigner de la mise en application complète de la résolution 1716, a souligné le délégué permanent russe à l'ONU.

Somme toute, les ambassadeurs de la Russie et de la Géorgie ont positivement évalué le texte de la résolution, en le qualifiant de bien équilibré et réfléchi.

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