"Nous allons naturellement, au sein du Conseil OTAN-Russie, continuer à débattre des questions relatives au traité FCE ainsi que des projets américains de défense antimissile destinée à contrer la menace balistique venant du Moyen-Orient. Nous espérons que ce dialogue permettra ainsi de surmonter les incompréhensions et que la Russie reviendra sur cette annonce", a déclaré le porte-parole de la diplomatie française, Jean-Baptiste Mattéi, lors d'un point de presse au ministère des AE.
"Pour la France et ses alliés, le traité sur les forces conventionnelles en Europe est une pierre angulaire de la sécurité en Europe", a souligné le diplomate. Ce texte "constitue notamment un cadre juridique et politique unique qui organise la sécurité sur notre continent", a-t-il dit.
Dans un message annuel adressé jeudi à l'Assemblée fédérale (parlement), le président russe Vladimir Poutine a proposé de suspendre l'application par la Russie du traité sur la réduction des forces conventionnelles en Europe tant que ce texte ne serait pas ratifié et appliqué par tous les pays membres de l'OTAN. Il a appelé notamment à examiner le dossier dans le cadre du Conseil Russie-OTAN et a menacé de dénoncer le traité en cas d'absence de progrès.