724 phoques trouvés morts sur le littoral caspien du Kazakhstan

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724 cadavres de phoques ont été découverts depuis la fin du mois de mars sur le littoral kazakh de la mer Caspienne, a annoncé samedi le ministère kazakh des Situations d'urgence.
ASTANA, 28 avril - RIA Novosti. 724 cadavres de phoques ont été découverts depuis la fin du mois de mars sur le littoral kazakh de la mer Caspienne, a annoncé samedi le ministère kazakh des Situations d'urgence.

Entre le 31 mars et le 27 avril, 712 phoques avaient été trouvés morts sur le littoral dans la région de Manguistaou (Ouest). Les premiers éléments de l'enquête imputaient cette hécatombe à la météo particulièrement clémente.

"Le nombre total de cadavres de phoques s'élevait vendredi soir à 724, dont 528 bébés, et l'inspection de la zone côtière se poursuit", a déclaré à RIA Novosti un porte-parole du ministère kazakh des Situations d'urgence.

"Jusqu'au 20 février dernier, une grande partie du nord-est de la mer Caspienne était libre de glace, ce qui a pu avoir un impact négatif sur la population de phoques pendant la période des naissances. Le gel qui s'est imposé à partir du 21 ou 22 février a provoqué la formation dans le nord de la mer Caspienne d'une couche de glace qui, trop fine et poreuse, n'a jamais dépassé 10 cm d'épaisseur. Vers le 20 mars, le dégel a également pu affecter l'état des jeunes phoques", pouvait-on lire dans un communiqué diffusé antérieurement par le ministère de l'Environnement.

L'étude préalable des organes internes des cadavres réalisée par le Centre régional d'expertise sanitaire et épidémiologique de Manguistaou n'a pas révélé la présence de sels de métaux lourds en quantités anormales ni de pesticides, précisait le communiqué.

"L'analyse des échantillons d'eau prélevés dans la zone sinistrée a démontré l'absence de produits pétroliers dans l'eau", soulignait le document.

En 2000, près de 10.500 phoques victimes de toxicose chronique ont péri sur le littoral caspien de la région de Manguistaou. Des agents toxiques pétroliers et des pesticides agricoles s'étaient accumulés pendant quelques années dans le corps des mammifères, provoquant une baisse de leur immunité face aux maladies infectieuses.

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