"En effet, nous sommes l'objet de critiques, surtout ces derniers temps", a déclaré le président russe jeudi lors d'une conférence de presse à Luxembourg.
Ces critiques se concentrent sur les droits de l'homme, a-t-il noté.
"L'un des objectifs poursuivis est de soutenir en Russie les forces que certains hommes politiques occidentaux considèrent comme pro-occidentales", a indiqué le président.
"Le deuxième objectif est de rendre la Russie plus coulante sur les problèmes n'ayant rien à voir avec la démocratie et les droits de l'homme", a-t-il avancé, expliquant qu'il faisait allusion au bouclier antimissile, aux problèmes du désarmement et au Kosovo.
Le président russe y voit un signe que les moyens et les méthodes permettant d'influer sur la Russie deviennent de moins en moins nombreux. "Il n'y en a pratiquement plus", a affirmé M. Poutine.
La Russie a rétabli son potentiel militaire, le rapport entre le PIB et la dette extérieure russes est le meilleur en Europe, le pays occupe la troisième place au monde pour les réserves de change, et la croissance économique est de 6,9% par an, a-t-il rappelé.
"Aujourd'hui, il y a très peu d'instruments d'influence sur la Russie, mais j'estime que le respect des intérêts mutuels est le meilleur moyen de traiter avec elle", a affirmé Vladimir Poutine.
