"Compte tenu de l'attachement de la Russie aux droits et aux normes humanitaires, nous devons développer notre coopération bilatérale", a-t-il déclaré mercredi lors d'une rencontre avec le vice-président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Alexandre Torchine.
M. Kellenberger a rappelé que des équipes du CICR travaillaient dans 80 régions de Russie.
"Pour évaluer l'ampleur de l'aide humanitaire à accorder, nous partons des informations fournies à la fois par les collectivités locales et par la population", a-t-il ajouté.
De son côté, M. Torchine a annoncé aux journalistes que les interlocuteurs avaient également évoqué les problèmes du Caucase du Nord. Selon le vice-président du Conseil de la Fédération (qui dirige aussi une commission en charge de la situation dans cette région), la partie russe suit attentivement l'évolution des événements dans les républiques caucasiennes. Cependant, M. Torchine est persuadé que cette question est politisée dans une large mesure par les médias.
"Les journalistes accusent souvent les services spéciaux d'enlèvements de personnes dans le Caucase du Nord, sans toutefois fournir de preuves convaincantes", a précisé M. Torchine. D'après lui, sa rencontre avec M. Kellenberger a porté, entre autres, sur l'organisation en 2008 d'une "table ronde" en Ingouchie, consacrée aux actions conjointes de la Russie et du CICR.
