"Une crise profonde affecte la sécurité européenne et atlantique. Des approches nouvelles sont nécessaires pour actualiser l'architecture de la sécurité dans cet espace géopolitique important", a déclaré M. Lavrov dont le discours est publié sur le site officiel du ministère russe des Affaires étrangères (MID).
Selon le ministre, la Russie a apporté des propositions constructives sur toute une série de problèmes importants tels que le bouclier antimissile américain, le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE), la situation au Kosovo, le programme nucléaire iranien.
"Sans prétendre détenir la vérité, nous sommes prêts à examiner les propositions constructives de nos partenaires. L'essentiel est de faire en sorte que le dialogue visant à élaborer une ligne commune repose sur les principes du respect mutuel, de l'égalité en droits et de la sécurité égale, et que les décisions adoptées ne portent pas atteinte à la sécurité d'autrui", a indiqué M. Lavrov.
Il a ajouté que la Russie n'avait pas l'intention de "mettre des bâtons dans les roues de qui que ce soit" dans l'arène internationale.
"Nous sommes prêts à coopérer, mais pas aux conditions que l'on cherche à nous imposer", a-t-il souligné.
M. Lavrov a espéré que les partenaires de la Russie "ne commettraient pas de nouvelles erreurs susceptibles de compliquer la vie de beaucoup de monde, comme cela s'est passé notamment en Irak".
"Il n'y aura pas de confrontation, car il n'existe pas de raisons objectives à cela et parce que la Russie ne se laissera pas entraîner dans une nouvelle confrontation", a conclu le chef de la diplomatie russe.