Les bureaux régionaux du British Council ont dû fermer le 1er janvier, faute de normes juridiques réglementant les activités du BC en Russie. Or, ils ont repris leur travail après les fêtes de fin d'année.
"Le règlement est possible, mais nous devons faire respecter notre position et cesser les discussions publiques qui ne servent à rien", a indiqué l'ambassadeur convoqué mercredi au Foreign Office pour un entretien avec le chef du Service diplomatique Peter Ricketts.
"Le ministère britannique des Affaires étrangères s'est déclaré préoccupé par la situation autour des bureaux du British Council à Saint-Pétersbourg et à Ekaterinbourg", a constaté le diplomate russe. "Or, je n'ai pas entendu de la part des autorités britanniques de nouveaux arguments susceptibles de justifier leur refus de fermer ces bureaux", a-t-il ajouté.
Selon M. Fedotov, le comportement de Londres "ne contribue pas à l'amélioration de nos relations et nous plonge dans une crise encore plus profonde".