"Les sanctions appliquées jusqu'à présent ont exercé une certaine influence, mais qui est insuffisante", a déclaré Mme Livni lors d'une conférence prononcée jeudi à l'Académie diplomatique de Moscou.
Selon elle, l'absence de mesures sévères capables de contraindre l'Iran à mettre un terme à l'enrichissement d'uranium pourrait constituer un précédent pour les régimes modérés de la région du Proche et du Moyen-Orient qui n'ont pas encore lancé leur propre programme nucléaire militaire.
Vu le refus de Téhéran d'introduire un moratoire sur l'enrichissement d'uranium, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies a adopté les résolutions 1737 et 1747 prévoyant des sanctions contre les programmes nucléaire et balistique de l'Iran. Quoi qu'il en soit, Téhéran a refusé de se plier aux exigences formulées dans ces documents, les qualifiant de parfaitement "illégitimes".
Téhéran persiste à souligner le caractère pacifique de son programme nucléaire et refuse de décréter un moratoire sur l'enrichissement d'uranium, invoquant le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et les normes de l'Agence internationale de l'énergie atomique.