Le référendum devrait conférer une légitimité au bilan des négociations relancées fin novembre 2007 à la suite de la conférence d�Annapolis (Etats-Unis), et neutraliser l'opposition, qui exige le gel des pourparlers.
"Je considère que le gouvernement qui conduit les négociations doit formuler sa position et la soumettre au jugement du peuple", a déclaré le président, principalement investi de fonctions représentatives.
"Cela donnera au peuple un réel pouvoir de décision. Cela concerne également l'opposition. Critiquer les négociations est une chose, mais encore faut-il proposer des alternatives", a-t-il poursuivi, lors de l'ouverture de la conférence annuelle d'Herzliya.
La conférence d'Herzliya est un important forum international auquel participent des représentants de la classe politique, commerciale et intellectuelle israélienne, ainsi que d'éminents invités étrangers.
Certains projets élaborés au cours de la conférence peuvent servir de base à la prise de décisions politiques déterminantes pour l'avenir d'Israël et du Proche-Orient.
C'est notamment depuis la tribune de la conférence d'Herzliya qu'Ariel Sharon, alors premier ministre, avait proposé son plan de retrait unilatéral de la bande de Gaza en 2004 (définitivement approuvé par le parlement en 2005), mettant fin à 38 années d'occupation israélienne.
La conférence devrait durer jusqu'à mercredi. Le premier ministre israélien Ehud Olmert devrait alors prononcer un discours de clôture.
