"Nous serons heureux de constater un progrès permettant d'avancer dans la bonne direction", a indiqué devant les journalistes dans la capitale belge M. Laitenberger.
Néanmoins, le porte-parole de la Commission européenne a refusé de commenter les publications de la presse selon lesquelles la Pologne serait désormais prête à lever son veto au lancement des négociations sur la signature d'un nouvel accord de partenariat et de coopération (APC) entre l'Union européenne (UE) et la Russie, disant qu'il n'avait pas encore vu de déclaration officielle à ce sujet.
Il serait sans doute question du lancement des négociations sur un nouvel APC entre la Russie et l'UE au cours de la future visite à Moscou du premier ministre polonais Donald Tusk en mois de février prochain, a supposé le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorki, intervenant lundi devant les journalistes à Moscou à l'issue des négociations avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
M. Sikorski a espéré que "l'embargo commercial était devenu l'apanage du passé, saluant ainsi la récente levée par Moscou de son embargo sur la viande en provenance de Pologne, qui bloquait les négociations avec l'Union européenne.
"Cela doit permettre à la Pologne de reprendre les discussions au sein de l'UE en vue du déblocage des négociations sur un accord de partenariat russo-européen", a-t-il estimé.
Acte fondateur des relations entre la Russie et l'Union européenne, l'Accord de partenariat et de coopération (APC) avait été signé le 24 juin 1994 à Corfou pour une période de dix ans reconductible. L'APC a expiré le 1er décembre 2007.
La Russie et la Pologne ont signé le 19 décembre dernier un mémorandum sur la levée de l'embargo russe, en vigueur depuis novembre 2005, qui bloquait d'importantes négociations sur un nouveau partenariat UE-Russie, en particulier sur la coopération énergétique, la Pologne ayant mis son veto à l'ouverture de toute discussion tant que cette affaire ne serait pas réglée.
Comme l'a fait savoir lundi le ministre polonais des Affaires étrangères, dans le cadre de la future visite à Moscou de Donald Tusk, toute une série d'accords bilatéraux pourraient être signés. "Tous ces accords sont mutuellement avantageux", a souligné M. Sikorski.
