"Les parties estiment d'un commun accord que le règlement de ce problème devait être dûment préparé et coordonné", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Selon lui, le secrétaire général de l'OTAN a confirmé que la force internationale de maintien de la paix au Kosovo (KFOR), placée sous commandement de l'Alliance, poursuivrait sa mission dans le cadre de la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU afin de prévenir la violence et de protéger toutes les communautés ethniques de la province.
De son côté, le premier ministre kosovar a fait savoir que la sécurité de la minorité serbe était garantie.
Bien que formellement partie intégrante de la Serbie, le Kosovo est administré depuis 1999 par l'ONU. Les Kosovars albanais souhaitent se séparer de la Serbie. L'Occident est prêt à reconnaître leur indépendance, mais Belgrade ne peut leur accorder qu'une vaste autonomie. Moscou soutient la Serbie opposée à un remaniement des frontières qui violerait la Charte des Nations unies.
Cette semaine, le porte-parole de l'Alliance James Appathurai a démenti la déclaration de M. Taci, selon laquelle la date de la proclamation de l'indépendance du Kosovo était déjà concertée avec l'OTAN.
M. Appathurai a fait savoir que ces derniers mois, le secrétaire général de l'OTAN s'était maintes fois entretenu avec M. Taci, mais qu'aucune date n'avait été concertée.