Transnistrie: la Russie hostile à l'ingérence de pays tiers (Lavrov)

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La Russie est hostile à l'ingérence de pays tiers dans le règlement du conflit en Transnistrie (république autoproclamée en Moldavie), a déclaré mardi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov devant les députés à la Douma (chambre basse du parlement russe).
MOSCOU, 20 mai - RIA Novosti. La Russie est hostile à l'ingérence de pays tiers dans le règlement du conflit en Transnistrie (république autoproclamée en Moldavie), a déclaré mardi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov devant les députés à la Douma (chambre basse du parlement russe).

"Nous ne nous immisçons pas dans ce conflit, mais profitons de nos bonnes relations avec Chisinau et Tiraspol (capitale de la Transnistrie) pour relancer les négociations directes entre les parties. L'essentiel est que d'autres participants à ce processus et les observateurs aident les parties à s'entendre au lieu d'entraver le processus de paix", a indiqué M.Lavrov lors d'auditions parlementaires consacrées au règlement des conflits dans l'espace de la Communauté des États Indépendants (ex-républiques soviétiques moins les pays baltes).

Dans le même temps, la partie russe reconnaît qu'il faut tenir compte des positions des autres parties, à condition qu'elles ne soient pas égoïstes et visent à régler la situation, a conclu le ministre.

La République moldave de Transnistrie a unilatéralement proclamé son indépendance en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Son conflit avec la Moldavie qui cherche à rétablir son intégrité territoriale a dégénéré en 1992 en une confrontation sanglante de plusieurs mois, qui a fait des milliers de victimes. En juillet 1992, les présidents moldave et russe ont signé un accord sur les principes de règlement politique du conflit. Chisinau et Tiraspol ont lancé des négociations de paix avec la médiation de la Russie, de l'Ukraine et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). L'Union européenne (UE) et les États-Unis se sont par la suite joints à ces négociations à titre d'observateurs. Les négociations ont été suspendues en février 2006.

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