La table ronde s'est réunie à l'initiative d'Irina Verchinina, déléguée régionale aux droits de l'homme. Au cours de la rencontre, des représentants des administrations, des organisations non-gouvernementales et des milieux d'affaires locaux ont parlé des problèmes auxquels les habitants de la région étaient confrontés depuis l'entrée en vigueur, en été 2007, de l'Accord sur la simplification des modalités de délivrance des visas aux citoyens de la Russie et de l'UE.
L'Accord a supprimé la procédure préférentielle d'octroi de visas polonais et lituaniens, selon laquelle toutes les formalités étaient remplies gratuitement et sans qu'il soit nécessaire de présenter une invitation. Quant aux visas, ils étaient multiples et délivrés pour une période prolongée.
"Vous m'avez convaincus. Le problème existe en effet, et il faut le régler. Je pense que les modalités de délivrance de visas peuvent être réformées sans grandes conséquences. Cela profitera à tout le monde, y compris aux habitants de la Pologne et de la Lituanie voisines", a fait remarquer le commissaire du Conseil de l'Europe.
Il s'est déclaré étonné par les difficultés bureaucratiques auxquelles se heurtent les habitants de la région pour obtenir un visa polonais ou lituanien.
Bien que partie constitutive de la Russie, la région de Kaliningrad n'a pas de frontière commune avec le reste du territoire russe. Afin de pouvoir se rendre en Russie en voiture ou par train, les habitants de l'enclave sont obligés de traverser la Lituanie. A cet effet, ils ont besoin d'un visa de transit.