"Les Russes voulaient bombarder Tbilissi, mais ils ont renoncé à cette idée parce que le président Lech Kaczynski s'y trouvait à ce moment-là en compagnie de plusieurs autres dirigeants d'Europe centrale et orientale", a-t-il affirmé.
Selon M. Saakachvili, M. Kaczynski et son ministre des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski "se sont engagés dans les affaires géorgiennes" au moment le plus décisif.
La réaction de Moscou dépend de la prise de position européenne, et les pays d'Europe devraient faire preuve de détermination pour soutenir la démocratie géorgienne, a-t-il souligné.
La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques autoproclamées d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinvali, la capitale sud-ossète, et a tué des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force.