La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance juridique de l'ONU, examine lundi les mesures conservatoires exigées par la Géorgie contre la Russie lors d'audiences publiques à La Haye. Selon la Géorgie, la Russie par le biais de ses organes de pouvoir et d'autres institutions d'Etat, et grâce aux "séparatistes abkhazes et sud-ossètes", ayant agi sous son contrôle, a violé les engagements fondamentaux de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
En présentant sa requête devant la Cour internationale, la Géorgie s'est guidée sur le principe: "la meilleure défense est l'attaque", a annoncé le député à la presse. En cas d'examen impartial de la demande géorgienne, "Tbilissi s'en trouvera mal", a-t-il poursuivi.
"Si le procès est objectif, la Géorgie perdra sa réputation sur la scène internationale. La Russie s'efforcera de garantir l'objectivité du procès", a prévenu Sloutski.
"Il est possible que la Cour se déclare incompétente. Cette question exige d'être avant tout examinée par le Conseil de sécurité de l'ONU, et non pas par un tribunal", estime le vice-président du Comité des affaires internationales de la Douma.