"Nous envisageons à terme de renforcer l'axe oriental des exportations de céréales", a-t-il indiqué devant le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
Le ministre a notamment évoqué les exportations vers la Chine, qui n'a toujours pas inclus la Russie dans la liste des pays-importateurs, où figurent les Etats-Unis, le Canada et l'Australie.
"Cette mesure strictement protectionniste n'est pas en faveur des producteurs agricoles russes", a reconnu le ministre, rappelant que la Chine importait annuellement 6 millions de tonnes de céréales.
En cas d'intensification des exportations, la Sibérie pourrait doubler sa production céréalière en mobilisant des terres cultivables abandonnées, ce qui "favoriserait la stabilité économique et sociale dans la région", selon M. Gordeïev.