Sommet de l'APEC: renoncer aux barrières commerciales pour un an (projet de déclaration)

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Sur fond de crise mondiale, les leaders de l'Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (APEC), réunis en sommet les 22-23 novembre à Lima, devraient s'engager à renoncer pour un an aux barrières commerciales, lit-on dans un projet de déclaration dont RIA Novosti a obtenu copie.
LIMA, 22 novembre - RIA novembre. Sur fond de crise mondiale, les leaders de l'Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (APEC), réunis en sommet les 22-23 novembre à Lima, devraient s'engager à renoncer pour un an aux barrières commerciales, lit-on dans un projet de déclaration dont RIA Novosti a obtenu copie.

Le document, adopté le 20 novembre par les ministres des Affaires étrangères et du Commerce de l'APEC, stipule que les "pays de la région renonceront pendant 12 mois à ériger des barrières contre les investissements et le commerce de biens et services censées faire obstacle aux exportations".

Selon le document, "la crise actuelle a souligné la nécessité de normes plus efficaces en matière de direction d'entreprise et d'évaluation des risques, et l'importance de la responsabilité sociale du secteur financier".

"Nous sommes convaincus que le principe de liberté du marché, du commerce et des investissements mènera à l'avenir à la croissance mondiale, à la création d'emplois et à un recul de la pauvreté", stipule document.

Les leaders de l'APEC appellent également à augmenter le financement des organisations internationales de développement au cours de la crise.

"Nous reconnaissons que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement, la Banque interaméricaine de développement et d'autres banques multilatérales de développement jouent un rôle crucial dans l'aide aux économies malmenées par la crise, et doivent être dotés de ressources suffisantes", poursuit le document.

Selon le document, la crise pourrait pousser certains pays à adopter des mesures protectionnistes, ce qui ne ferait qu'aggraver la situation.

"La crise actuelle n'entamera pas notre volonté d'affronter les défis globaux qui affectent la région, comme le réchauffement climatique, la sécurité énergétique, la lutte contre la pauvreté, la faim, les maladies et le terrorisme", conclut le texte.

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