Condoleezza Rice cherche à compliquer la vie de la future administration américaine (Rogozine)

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La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice cherche à compliquer la vie de l'administration du président élu Barack Obama, a estimé mercredi à Bruxelles le représentant permanent de la Russie auprès de l'Alliance de l'Atlantique Nord (OTAN) Dmitri Rogozine.
BRUXELLES, 26 novembre - RIA Novosti. La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice cherche à compliquer la vie de l'administration du président élu Barack Obama, a estimé mercredi à Bruxelles le représentant permanent de la Russie auprès de l'Alliance de l'Atlantique Nord (OTAN) Dmitri Rogozine.

"Les efforts énergiques de Mme Rice n'ont qu'une seule explication: elle cherche à rendre plus difficile le travail de la nouvelle administration de Barack Obama et notamment de son successeur au poste de secrétaire d'État", a indiqué M.Rogozine avant de rentrer à Moscou pour informer les dirigeants russes de la situation au sein de l'Alliance à la veille d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN programmée pour les 2 et 3 décembre à Bruxelles.

Selon certains médias occidentaux, Mme Rice a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec ses homologues de l'Alliance pour les appeler à soutenir l'intégration au Plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN (MAP) de l'Ukraine et de la Géorgie. Lors du sommet d'avril dernier à Bucarest, les 26 pays membres ont décidé de trancher la question de l'intégration de la Géorgie et de l'Ukraine au MAP lors de la rencontre des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles en décembre.

M.Rogozine a espéré que les ministres européens prendraient une décision "répondant aux intérêts de leurs pays et de la sécurité européenne".

L'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie et les Pays-Bas jugent prématuré d'accorder le MAP à Kiev et à Tbilissi, a annoncé un diplomate européen à Bruxelles. Les États-Unis, la Pologne et les pays baltes soutiennent les demandes ukrainienne et géorgienne.

Les activités de Mme Rice "prouvent la justesse des propos du président russe (Dmitri Medvedev) - "la soviétologie n'est pas une science, mais une maladie", a ajouté M.Rogozine. En octobre, lors de la World Policy Conference à Évian (France), le président Medvedev a déclaré: "la soviétologie est une maladie très dangereuse comme la paranoïa", "il est dommage qu'une partie de l'administration américaine en souffre toujours".

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