Pétrole: Washington force Tokyo à renoncer à ses projets en Iran (Téhéran)

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La pression politique de Washington a amené certains groupes énergétiques internationaux, dont japonais, à renoncer à coopérer avec Téhéran dans l'exploitation de nouveaux gisements pétroliers, a annoncé Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

La pression politique de Washington a amené certains groupes énergétiques internationaux, dont japonais, à renoncer à  coopérer avec Téhéran dans l'exploitation de nouveaux gisements pétroliers, a annoncé Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

"Cédant aux pressions de l'Occident et des Etats-Unis, le japonais Impex (filiale de Mitsui, ndlr) a réduit sa part de 70% à 10% dans l'exploitation du gisement pétrolier d'Azadegan", a-t-il indiqué, cité mardi par l'agence iranienne ISNA. 

Prenant en considération ses  projets de développement économique à long terme, le gouvernement japonais ne se résoudra pas à perdre cette part. Malgré les pressions de l'Occident, Tokyo "est conscient des avantages de sa présence en Iran", a ajouté M.Mehmanparast.

En 2004 la société Impex a obtenu 75% de la concession d'exploitation du gisement iranien d'Azadegan dont le potentiel est estimé à 26.000 milliards de barils. Cependant, suite aux nouvelles sanctions onusiennes et américaines adoptées à l'encontre de l'Iran, la part du groupe à été réduite à 10%.

Et d'ajouter que le ministre nippon de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Akihiro Ohata a récemment annoncé que le gouvernement japonais et Impex pourraient se retirer du projet.

L'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce qu'il dément formellement.

Le 9 juin dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté un nouveau train de sanctions à l'encontre de l'Iran à cause de son programme nucléaire, notamment pour la poursuite de l'enrichissement d'uranium.

Par ailleurs, les Etats-Unis ont instauré des sanctions unilatérales supplémentaires à l'encontre de Téhéran qui sanctions prévoient notamment un gel d'investissements dans le secteur énergétique iranien.

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